lundi 29 novembre 2010

Le PlayStation Phone débarquera en février 2011

Le PlayStation Phone débarquera en février

Débloquer son portable

Souhaitant se démarquer des autres constructeurs de smartphones, Sony Ericsson lancera en février 2011 un téléphone mobile dédié aux jeux vidéo. Ce futur terminal devrait être commercialisé sous le nom de la gamme Xperia et tournera sous Android. Il se démarquera de ses concurrents en permettant une compatibilité accrue avec l'univers de la PlayStation Portable. 


Comment se différencier d'un iPhone, d'un téléphone sous Android ou sous Windows Mobile 7 ? Dans la guerre que se livrent les constructeurs de smartphones, il semblerait que le champ de bataille se situe sur le marché des applications. Pour sortir du lot, Sony Ericsson semble avoir trouvé une nouvelle voix, celle du jeu. 

Quelques jours après la publication sur le site Engagdet des photos dévoilant le nouveau smartphone de Sony Ericsson à l'allure de PlayStation Portable, le président de la firme a confirmé dans une interview donnée au Wall Street Journal la rumeur qui a enflammé le web ces dernières semaines. 

Le constructeur suédo-japonais lancera bien un smartphone dédié aux jeux, fruit de l'alliance du savoir-faire de Sony dans le monde des jeux vidéo et de la téléphonie mobile. « Il y a beaucoup de fumée, et je peux vous dire qu'il y a un feu quelque part [...] Sony dispose d'une offre extrêmement forte dans le marché du jeu, pourquoi ne pourrions-nous pas l'utiliser ? Le jeu, comme contenu, est une proposition très intéressante. » déclaré Bert Nordberg. 


Android Google
Contrairement aux spéculations qui vont bon train, le futur terminal mobile de la marque ne se nommera pas PlayStation Phone mais reprendra le nom de la gamme Xperia. Concernant le choix de l'OS, de même qu'il a choisi Chrome OS pour les premières Google TV, Sony Ericsson renforcera son partenariat avec le moteur de recherche en faisant tourner ses smartphones sous Android. Enfin, le lancement du nouveau terminal devrait avoir lieu en février 2011 à l'occasion du Mobile World Congress à Barcelone. 

Après l'abandon de Symbian, l'OS mobile de Nokia au profit d'Android, cette nouvelle stratégie illustre la volonté de Sony Ericsson de rester un acteur incontournable sur le marché des smartphones. Un choix judicieux quand on sait qu'en 2009, 50 millions de PSP se sont écoulées dans le monde.

dimanche 21 novembre 2010

Le boum des téléphones portable, mais aussi des déchets !

Le boum des téléphones portable, mais aussi des déchets !

Débloquer son portable

En juin 2008, le cabinet d’étude américain Strategy Analytics annonçait que "la moitié de la population mondiale serait équipée d'un téléphone mobile d'ici 2010, contre 40 % au début de cette année (2008, ndlr)". Rien que pour l’année 2007, 1,1 milliard de  téléphones mobiles ont été vendus dans le monde ! Une augmentation significative du nombre d'utilisateurs que l'on doit, en partie, à la forte croissance du marché de la téléphonie mobile sur les marchés émergents dont l'Asie, le Moyen-Orient et l'Afrique. A contrario, les ventes se stabilisent en Europe.
Au-delà de l’aspect consommation, le téléphone mobile s’inscrit aujourd’hui dans une problématique écologique : le devenir des déchets issus des produits électroniques. En effet, le téléphone portable s’est considérablement développé en termes de technologie, offrant toujours plus de services, mais les rendant plus rapidement obsolètes au yeux des consommateurs, ce qui oblige à le remplacer souvent et donc… à le jeter.

Un marché en plein essor



Il y a un peu plus de 10 ans, le téléphone portable, appelé plus communément "mobile", s’est diffusé de manière extrêmement rapide, supplantant même le téléphone fixe dans certains pays d’Europe. Au début des années 90, il était réservé à une élite sociale pour une utilisation professionnelle et ne servait qu’à… téléphoner. Complètement démocratisé, à l’aube du troisième millénaire, il s’est répandu jusqu’à devenir le moyen de communication le plus convoité, voire même un véritable phénomène de société. (Voir "Mobile et société" sur le site de l’AFOM – Association française des opérateurs mobiles).
Au début, le "mobile" ne pesait pas moins de 400 grammes et les batteries se déchargeaient rapidement. Mais  il n’a cessé de s’améliorer ! Le progrès de la miniaturisation a permis l’ajout de composants électroniques plus nombreux (images, sons et vidéos). Les matériaux rendent le téléphone mobile toujours plus léger, plus petit, plus puissant… mais le détournent de ses fonctions primaires. Aujourd’hui, il pèse à peine 60 grammes et il est devenu : agenda électronique, appareil photo, navigateur Internet, baladeur, console de jeux, enregistreur vidéo et son, télévision, etc. L’innovation technologique l’accroissement de la qualité des services de la téléphonie mobile et les offres tarifaires de plus en plus alléchantes, ont pu permettre aux utilisateurs les plus réfractaires de se laisser emporter par cette nouvelle forme de communication de "haute technologie" qui était jusqu’à présent au-dessus de leurs moyens. C’est pour ces raisons que, depuis quelques années, le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile s’accroît régulièrement, à un rythme annuel de 7 à 8 %.

Une durée de vie très courte


Les nouvelles fonctions technologiques, les offres clientèles, les points de fidélité et des tarifs toujours plus attractifs pour l’acquisition d’un nouveau modèle sont autant de raisons qui poussent les consommateurs à avoir "le téléphone dernier cri" ou "le téléphone de technologie de pointe". 
Un tel engouement et le nombre exponentiel d’utilisateurs (de plus en plus jeunes) ont amplifié le problème lié aux déchets électriques et électroniques. Malgré les efforts fournis par les constructeurs de mobiles, il apparaît que la durée de vie de ces derniers diminue constamment. La périodicité serait de 20 mois en moyenne pour le renouvellement d’un portable (10 mois pour les 12-17 ans, 33 pour les plus de 60 ans). Par conséquent, les utilisateurs auraient en moyenne cinq portables à leur actif !

Que deviennent les téléphones inutilisés ?


Selon une enquête récente du groupe Nokia, portant sur 13 pays (dont la France ne fait pas partie), il semblerait que la plupart des consommateurs ignorent qu’il est possible de recycler les mobiles. Pour 44 % des utilisateurs, une fois devenus has-been ou hors d’usage, leurs portables seraient tout simplement conservés au fond d’un tiroir ou dans un placard. Un quart des usagers leur donnent une seconde vie en en les donnant aux proches et 16 % les revendent sur les marchés émergents (sites Internet de vente). 4 % les jettent tout simplement à la poubelle et seuls 3 % les recyclent. 

Que contient un téléphone portable ?


Les téléphones mobiles renferment entre 500 et 1 000 composants électroniques à base de minerais précieux aux ressources épuisables (or, cuivre, argent) et autres métaux ordinaires (cuivre, métaux ferreux) qui peuvent être récupérés et recyclés. Ils sont également composés de matière plastique (coque et clavier) et de métaux non ferreux (cartes électroniques et câbles). Mais d’autres éléments, si ils sont jetés dans la poubelle ou dans le milieu naturel, sont dangereux pour la santé et l’environnement : les métaux lourds et les substances chimiques. 

  • Le mercure, utilisé dans les dispositifs lumineux des écrans plats, est une substance dangereuse. Une exposition prolongée au mercure peut endommager le cerveau et le système nerveux des enfants et fœtus.

  • Le plomb, utilisé pour l’assemblage des différents composants électriques, peut affecter et endommager le système immunitaire, endocrinien ou nerveux des enfants et fœtus.

  • Le cadmium est une substance toxique contenue dans les batteries rechargeables. Jetée dans la nature, une batterie peut contaminer 600 000 litres d’eau et provoquer des dommages sur les reins et les os des êtres vivants.  Le cadmium est progressivement retiré des nouvelles batteries.

  • Les retardateurs de flamme bromés (RFB), utilisés dans les cartes du circuit imprimé et dans les boîtiers en plastique, sont difficiles à isoler et peuvent s’accumuler dans l’environnement. Une exposition prolongée peut affecter le système immunitaire, neurologique, hormonal et thyroïdien. Toxiques, ces substances chimiques sont reconnues cancérigènes.

  • Le béryllium, métal hautement toxique, peut provoquer des dommages pulmonaires s’il n’est pas incinéré dans usine spécialisée.

  • Le PVC est une matière plastique chlorée utilisée pour isoler les fils électriques et les câbles. Son incinération ou brûlage peut dégager des dioxines et furanes très toxiques et lentes à se dégrader.



  • Débloquer son portable

    Que dit la loi ?




    Equipements électriques et électroniques : équipements qui fonctionnent grâce à des courants électriques ou électromagnétiques, c'est-à-dire au moyen d’une prise électrique, une pile ou un accumulateur rechargeable. 
    Eco-organismes : Organismes en charge de la collecte, de la dépollution et de la valorisation de certaines catégories de déchets. Un portable que l’on jette est un déchet d’équipement électrique et électronique dit DEEE (voir le dossier de l'Ademe sur les DEEE). 
    Les téléphones mobiles (classés dans la catégorie des produits gris : appareils audiovisuels et  équipements informatiques), comme tous les équipements électriques et électroniques en fin de vie, sont soumis à des obligations de recyclage depuis le 15 novembre 2006 pour la métropole (15 novembre 2007 pour les DOM). 
    La directive européenne du 13 août 2005, impose aux constructeurs d’assurer la collecte, le tri et le traitement de ces déchets. Elle fixe aussi, à tous les Etats membres, des objectifs mesurables en termes de collecte et de taux de valorisation : 4 kg de DEEE par habitant et par an doivent désormais être collectés (contre 2 kg/hab/an avant la réglementation) et 70 à 80 % de ces appareils doivent être valorisés. Depuis, le taux de collecte est en nette progression : 3,4 kg/hab/an.
    Les producteurs sont responsables de l’enlèvement et du traitement des DEEE de ménages collectés sélectivement. A ce jour, aucun d'entre eux n'a retenu la collecte individuelle, ils ont choisi de se regrouper en créant 4 éco-organismes : Ecologic, Eco-systèmes, ERP etRécylum (en charge des lampes uniquement). Tous sont agréés par les pouvoirs publics.
    Pour financer la collecte et le traitement des DEEE, la réglementation française prévoit désormais une contribution environnementale applicable à tout achat d’un équipement électrique et électronique neuf. 
    Son montant est en fonction de l’équipement et du barème mis en place par les trois éco-organismes concernés : Ecologic, Eco-systèmes et ERP. L’éco-participation pour l’achat d’un téléphone mobile, chargeur ou accessoires est fixée à 0,01 €. 

    Les obligations de chacun depuis le 15 novembre 2006


    Le distributeur doit : 
    - Reprendre un produit usagé contre l’achat d’un produit neuf. C’est l’obligation dite du "un pour un". 
    - Informer le consommateur sur les filières DEEE, notamment la collecte sélective. 
    - Afficher et facturer une "éco-participation" correspondant au coût de collecte et de recyclage du produit, de façon visible et séparée de son prix de vente. 

    Le producteur (fabricant et importateur) doit :
    - Prendre en charge le financement de la fin de vie des équipements électriques et électroniques qu’il met sur le marché (collecte et traitement).
    - Renforcer l’éco-conception des nouveaux produits par une conception et une fabrication facilitant leur recyclage et ne plus utiliser de "substances réglementées" susceptibles de nuire à l’environnement (lorqu’une alternative technologique existe).
    - Marquer d’un pictogramme spécifique (poubelle barrée) les nouveaux produits qui ne doivent plus être jetés à la poubelle, ainsi qu’un marquage permettant d’identifier son fabricant.

    Et le consommateur ?
    Désormais, la filière de collecte et de traitement des téléphones portables se diversifie conformément à la réglementation européenne sur les DEEE et met à disposition des consommateurs différentes manières de valoriser son ancien mobile :

  • La reprise obligatoire par le distributeur ("Un pour un"). Si vous achetez un téléphone mobile, le distributeur est tenu par la réglementation de reprendre l’ancien gratuitement. Vous pouvez déposer votre ancien appareil à l’accueil, au service après-vente ou dans tout endroit signalé par le symbole "point de collecte". Si votre nouvel appareil vous est livré à domicile, vous pouvez demander au livreur de reprendre l’ancien. Les éco-organismes agréés prennent en charge les DEEE pour les acheminer vers les centres de traitement adaptés.

  • Le dépôt dans une déchèterie adaptée : les équipements sont séparés en 5 familles : à chacune correspond une filière de traitement. Les téléphones portables sont classés dans la famille des "petits appareils en mélange". Ce sont les éco-organismes qui prennent en charge l’enlèvement des appareils collectés et les acheminent vers les centres de traitement, où ils sont débarrassés de leurs composants susceptibles de porter atteinte à l’environnement, avant d’être recyclés ou valorisés.

  • Le don aux associations ou  aux entreprises d’économie solidaire, en vue d’un réemploi. Un téléphone usagé peut encore servir et, s’il ne fonctionne plus, certaines pièces détachées sont encore utiles (5 appareils usagés = 1 appareil opérationel). Certaines associations et entreprises d’économie solidaire sont spécialisées dans la récupération et le réemploi. Ces réseaux, Emmaüs ou Envie, collectent, réparent et revendent à des prix minimes (ou donnent) les téléphones portables. Ils permettent alors aux personnes en difficulté de se réinsérer dans le monde du travail. En 2006, Envie a ainsi employé plus de 1 100 personnes en situation difficile. Cette solution contribue à soutenir l’économie sociale et solidaire.


  • Collectés, que deviennent les téléphones portables ?




    Les téléphones portables nécessitant très peu de réparations sont remis en état de marche et testés. Ils seront proposés aux associations solidaires ou seront vendus, à prix réduit, aux pays émergents.
    Les téléphones portables très endommagés seront démantelés pour en récupérer les pièces détachées. Ceux qui sont hors d’usages verront leurs matériaux récupérés. 
    Exemples :
    - Les métaux précieux (platine, or, argent et cuivre) sont récupérés pour en faire des bijoux, des tuyaux en cuivre, etc. Avec 200 téléphones portables récupérés, il possible de fabriquer une bague en or !
    - Le nickel (batterie) est réutilisé pour la fabrication des casseroles en inox. 


    Portables : danger pour les pays pauvres…



    Débloquer son portableDans le rapport « Déchets électroniques. OK, mais pas chez nous » publié le 21 février, Greenpeace fait le point sur les millions de tonnes d’appareils électroniques contenant des substances chimiques dangereuses et des métaux lourds produits chaque année. En Europe, près de 75 % des téléviseurs, ordinateurs et autres téléphones mobiles échappent à tout recyclage. Ce chiffre s’élève à plus de 80 % aux États-Unis et grimpe à 99 % en Inde !
    Résultat d’un an de travail, ce rapport dresse un constat bien sombre. « Malgré les quelques réglementations qui existent déjà, la récupération et le recyclage des appareils électroniques est loin de s’imposer. Il est certain que la durée de vie toujours plus courte de ces produits, en raison de la rapidité de l’innovation technologique et des effets de mode, n’arrange pas les choses », note Yannick Vicaire, responsable de la campagne Toxiques à Greenpeace. 
    Malgré la réglementation sur les DEEE au sein de l’Union européenne, la quantité de récupération et de recyclage des déchets fonctionne plus ou moins bien selon les pays. Globalement, on atteint un résultat presque insignifiant : 2,1 millions de tonnes sur les 8,7 millions de tonnes produites annuellement. Aux États-Unis, la filière de recyclage des déchets électroniques n’est pas ou trop peu structurée et semble inefficace, même si certains États s’efforcent de faire bouger les choses auprès des fabricants. 
    Que deviennent donc les appareils électroniques obsolètes ? Il n’existe aujourd’hui aucune information précise et officielle à ce sujet. Une grande partie de ces déchets est envoyée de manière totalement clandestine vers des pays tels que l’Inde, la Chine, l’Afrique ou la Thaïlande (eux-mêmes gros consommateurs). En Europe, ce type d’exportation de déchets toxiques est interdit par la convention de Bâle, alors que les Etats-Unis ne sont pas soumis à cette réglementation. C’est alors que dans les pays du Sud,  fleurit de manière informelle, le recyclage sauvage ! Les autochtones, pour un salaire de misère, sans protection et sans limitation d’âge (enfants) désossent les DEEE pour récupérer les métaux rares et autres matières recyclables…  et bien sûr les substances toxiques, qui contaminent les travailleurs et l’environnement (sol, eau) !

    A voir


    Synthèse du rapport (en français) "Déchets électroniques. Pas de ça chez moi" (Greenpeace, 2008).
    Le rapport complet (en anglais) "Déchets électroniques. Pas de ça chez moi(Greenpeace, 2008). 

    Un bonus-malus écologique pour les téléphones portables


    En août 2008, Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie indiquait qu’il souhaitait étendre le principe du bonus-malus écologique à d’autres domaines que l’automobile comme les produits électroménagers (réfrigérateur, lave-linge…) et high-tech (ordinateur, téléviseur…) y compris les téléphones portables. Le principe consiste à taxer les produits néfastes à l’environnement et à accorder des primes à l’achat des produits “verts”. La liste détaillée est pour l’instant tenue secrète pour éviter une explosion anticipée des ventes des produits susceptibles d’être affectés d’un « malus », mais elle concernerait 19 familles de produits. 
    L’objectif est de “pousser les producteurs à améliorer leurs produits“, et à amener les modes de production et de consommation à changer radicalement. “Si nous imposons un tel système sur les appareils électroniques, les consommateurs seront tentés de s’orienter rapidement vers les appareils moins énergivores“, explique Jean-Louis Borloo. 

    Le téléphone portable se met au "vert"


    Depuis plusieurs mois, les fabricants de téléphone portable proposent une gamme de téléphone "écologiques". Des efforts, sont réels autant sur : le recyclage complet ou partiel des téléphones obsolètes, utilisation de matériaux biodégradables (coques en bioplastique ou bambou), produits exemptés de PVC ou de retardateurs de flamme bromés, engagement sur la suppression complète de certaines substances chimiques toxiques encore présentes, réduction des emballages, application du principe responsabilité individuelle (RIP).


  • Bamboo phone : le téléphone biodégradable : une fois le mobile en fin de vie, on retire la batterie, l’antenne et les circuits imprimés, et l’on jette le tout au compost. Après quelques semaines, le téléphone commencera à se décomposer. Mais le plus écologique, c’est qu’à l’intérieur se trouvent des graines de bambou, graines qui donneront vie à une plante censée compenser l’impact de ce téléphone sur l’environnement. Le Bambou Phone doit être rechargé à la seule force humaine et ne possède qu’un écran monochrome pour consommer le minimum d’énergie.

  • Samsung et Nokia sortent une gamme de téléphone bioplastique (fabriqués à base de maïs) pour le premier et hautement recyclable et peu gourmand en énergie pour le deuxième. Samsung s’est aussi engagé à ne pas utiliser de composants toxiques (plomb, le mercure et le cadmium) dans la fabrication de ses éco-téléphones, ni de recourir pour le chargeur à des retardateurs de flammes bromés (RFB) ou du polychlorure de vinyle (PVC).

  • Chute le téléphone en bambou : Michael Laut a conçu le Chute dans l’optique de protéger l’environnement en utilisant le bambou comme matériau principal à sa coque. Plus résistante que le plastique, cette plante permettrait d’allier protection de notre planète à modernité :

  • Le Remade de Nokia est composé essentiellement de matériaux recyclés. Cannettes en aluminium, bouteilles en plastique et de vieux pneus en caoutchouc pour les touches sont donc les ingrédients du cellulaire. Un grand effort a été fait sur la consommation électrique du mobile.

  • A voir


    Guide de Greenpeace pour une high-tech responsable. 

    Le bilan écologique des mobiles


    Orange, l’un des opérateurs de la téléphonie française, avec l’appui de WWF et du cabinet BIO Intelligence Service, propose d’afficher une signalétique (pastille colorée) sur une trentaine de modèles de téléphones (fixes et mobiles) pour indiquer l’impact environnemental de chacun. Depuis, la mi-octobre, ces informations sont disponibles sur le site de Orange et s’est étendu dans les boutiques. Cinq critères sont retenus : le bilan CO2, l’efficacité énergétique, la limitation des substances dangereuses, la réduction des déchets et la préservation des ressources. En 2009, tous les produits de la téléphonie, fixe ou mobile, commercialisés par Orange, disposeront de cet affichage.
    Cette initiative, devance l’une des décisions du Grenelle de l’environnement prévu pour 2011. 

    Les bons gestes pour un téléphone "durable"


    Une étude récente de l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) : "Analyse du cycle de vie d’un téléphone portable" a permis de constater l’impact environnemental d’un téléphone portable de sa fabrication à son élimination, en passant par son utilisation. Il en ressort que c’est pendant la phase de fabrication de l’écran LCD, des composants électroniques, de la batterie et du chargeur que l’impact est le plus visible. Concernant les fonctionnalités du téléphone, l’étude comparative démontre les actions possibles pour en limiter l’impact environnemental associé à l’utilisation du téléphone portable :

  • A éviter : les écrans LCD, la fonction GPS et le clapet.

  • Il est conseillé de débrancher le chargeur non utilisé, d’utiliser un chargeur dynamo.

  • A faire : si le téléphone portable ne fonctionne plus : le déposer dans un point de collecte (distributeur, association). Si le téléphone fonctionne encore mais est obsolète : en faire don (http://donnons.org/ ou http://www.recupe.net/).

  • lundi 15 novembre 2010

    Samsung Galaxy Tab

    Ecartés de la commercialisation de l'iPad par Apple, Orange, SFR et Bouygues Telecom comptent bien doper leur chiffre d'affaires lors de fêtes de fin d'année avec la tablette Samsung Galaxy Tab. Les trois opérateurs ont déjà dans leurs cartons des offres subventionnées. Cependant, le prix des forfaits 3G ne seront pas à la portée de toutes les bourses. 

    Contrairement à Apple, Samsung fait le pari des opérateurs en les laissant distribuer son ardoise électronique. La Galaxy Tab qui s'annonce comme le premier véritable iPad killer est attendue de pied ferme par Orange, Bouygues Telecom et SFR qui comptent bien doper leur chiffre d'affaires lors des fêtes de Noël en proposant la tablette tactile avec des offres subventionnées. D'ailleurs, les trois opérateurs ont déjà préparé leurs forfaits 3G Galaxy Tab. 

    Code deblocage PortableSFR a dégainé le premier. La tablette Android de Samsung avec 16 Go de mémoire est en précommande depuis aujourd'hui au prix de 299,90 € avec un forfait Internet 3G+ au lieu de 599,90 € avec le Pass Internet 3G+. 

    Le forfait Internet 3G+ Illimité comprend :
    Internet 3G+ en Illimité 24h/24 7J/7 ajusté à partir de 1 Go de connexion 
    Wi-Fi SFR inclus et illimité 
    Accès TV en Wi-Fi 

    Son tarif est de 39,90 €/mois pour les nouveaux clients avec un engagement de 24 mois ou 45,90 €/mois pour un engagement de 12 mois. Pour les abonnés SFR Mobile et neufmobile de SFR (hors les Minis de SFR et SFR Business Team) le tarif passe à 29,90 €/mois avec un engagement de 24 mois et 35,90 €/mois avec un engagement de 12 mois. 

    Le Pass Internet 3G + est fait pour un usage occasionnel de la 3G. Sans engagement il est composé d'une gamme de recharges qui va de 3 à 35 € :
    3 € pour 50 Mo 
    9 € pour 100 Mo 
    15 € pour 200 Mo 
    25 € pour 500 Mo 
    35 € pour 1 Go 

    Sinon SFR Mobile propose aussi deux pass illimités : Pass illimité 24 h à 6 € Pass illimité 48h à 9 € 

    A l'occasion du lancement de la Galaxy Tab, SFR Mobile offre un mois d'abonnement pour toute souscription en ligne. 

    Du côté d'Orange, très peu de données ont filtré mais il semblerait que les tarifs soient très proches de ceux de SFR. L'opérateur mobile devrait proposer trois offres : consommation intensive, bouquet multimédia, Deezer, TV, SMS et MMS gratuits ou deux heures de communications gratuites.

    Enfin, Bouygues Telecom devrait aussi proposer trois forfaits qui oscilleront de 9,90 €/mois pour deux heures de connexion et accès illimité le week-end à 29,90 €/mois avec bridage au delà de 3 Go. Pour l'instant le montant de la subvention reste inconnue. 

    Rappelons que la Galaxy Tab est la véritable première tablette concurrente de l'iPad et qu'elle se distingue par son écran plus petit de 7 pouces, son système d'exploitation Android et aussi sa fonction téléphone. Reste à savoir si son mode de commercialisation et ses fonctionnalités lui permettront de rattraper les 4,8 millions d'iPad vendus depuis six mois.