samedi 24 septembre 2011

Facebook révolutionne (encore) le réseau social


Facebook révolutionne (encore) le réseau social




facebook
Lors de conférence F8 pour les développeurs, Mark Zuckerberg, en personne, a présenté le nouveau visage de Facebook. Adieu le Poke, bonjour Timeline et Open Graph. Le réseau social propose des fonctionnalités pour parler encore plus de soi, notamment en partageant nos applications. Un moyen pour savoir encore plus de choses sur nous. 


Si Georges Orwell écrivait 1984 en 2011, il aurait certainement appelé Big Brother Facebook. Hier, lors de la Keynote F8 qui se tenait à San Francisco, Mark Zuckerberg a présenté les nouvelles fonctionnalités du réseau aux 800 millions de membres. Si dans un premier temps on peut être séduit par leur côté  « sympa », leur utilisation pose une nouvelle fois la question de l'utilisation de nos données personnelles car cette fois-ci, Facebook va encore plus loin dans notre intimité. 


La première nouveauté s'appelle Timeline. Si elle n'a rien de révolutionnaire, cette nouvelle fonctionnalité permet d’exposer sa vie sous la forme d'un long blog chronologique de la naissance à aujourd'hui. Tous nos contenus (photos, publications, ou activités) sont regroupés sur une même page. « Timeline est la prochaine étape importante pour vous aider à raconter l'histoire de votre vie ». Si on peut y voir une manière plus moderne de parler de soi, on aussi y voir un nouveau stratagème pour nous inciter à livrer encore plus de données personnelles qui seront ensuite revendues à prix d'or aux annonceurs. 





L'autre fonctionnalité va encore plus loin. Open Graph transforme Facebook en une véritable plateforme de partage multimédia. Grâce au nombreux partenariats signés avec des sites comme Deezer, Spotify pour la musique ou encore Le Monde pour la presse, Il sera possible de partager avec vos amis, mais aussi avec Facebook, toutes vos activités. Par exemple, si vous écoutez de la musique tout le monde pourra voir le morceau que vous écoutez et même se joindre à vous. Mais Open Graph va plus loin, puisquede nombreuses applications suivront ce modèle. Ainsi, on pourra savoir que vous cuisinez telle recette en écoutant tel morceau tout en regardant telle émission de télé. Donc si vous regardez un navet ou un film pour adulte tout le monde sera au courant. 





Avec cet outil, Facebook pourra encore mieux connaître nos habitudes de consommation et placer des publicités encore mieux ciblées. Ces nouvelles fonctionnalités posent une nouvelle fois le problème de nos données personnelles et de leur utilisation. Comme tous les outils, Facebook peut-être très utile, aussi faut-il savoir l'utiliser a bon escient. Mais pour cela, encore faudrait-il que le réseau social simplifie le paramétrage de la confidentialité.


lundi 19 septembre 2011


Acer se lance dans le NFC avec le Liquid Express




Acer Liquid Express
Acer mise sur le NFC (technologie sans contact) pour imposer ses smartphones sur le marché. Le constructeur taïwanais lancera à la fin de l'année le Liquid Express, un smartphone low cost sous Android compatible avec toutes les normes NFC. Le paiement sans contact sera-t-il suffisant pour faire décoller les ventes de ses smartphones ? 

Bien que ses smartphones semblent être de bon produits, Acer ne parvient pas à percer sur le marché. Pourtant, les choses pourraient changer. Avec la multiplication des forfaits sans engagement et la plus grande transparence sur les prix des terminaux, le constructeur taïwanais pourrait tirer son épingle du jeu. Toutefois, Acer mise sur l'innovation pour imposer ses produits, notamment sur la technologie NFC. 

A la fin de l'année, il lancera le Liquid Express, un smartphone low cost équipé d'une puce NFC qui permettra aux consommateurs de régler leurs achats, de valider leur titre de transport à l'aide de leur terminal mobile. « Le NFC, technologie d’avenir, est pour Acer une priorité, car les usages offerts par cette technologie sont multiples : paiement, transports, billetterie, fidélisation, informations au service de la culture, agrégation de services communaux… Nous n’avons pas encore exploré les milliers d’applications qui vont en découler », explique Augustin Becquet, directeur business développement chez Acer France. 

Acer Liquid Express



Le Liquid Express reste dans la ligné de la gamme Liquid. Il tournera sousGingerbread (Android 2.3) et sera équipé d'un écran tactile HVGA de 3,5 pouces. Son processeur Qualcomm MSM Turno sera cadencé à 800 MHz et emportera 512 Mo de RAM. Enfin, ce smartphone sera compatible Wi-Fi, 3Get bluetooth et GPS. Il sera doté d'un appareil photo de 5 Mégapixels. 

Même si le NFC met du temps à se développer, c'est à coup sûr la technologie qui va renouveler tout le parc de smartphones. Or pour l'instant, très peu de modèles compatibles NFC sont présents sur le marché. D'ailleurs, on sait même pas si l'iPhone 5 sera équipé de cette technologie. 

Source : Gizmodo

jeudi 25 août 2011

I'm Watch : la première smartmontre Android

Debloquersonportable.fr


I\'m Watch
Google s'apprête à investir de nombreux écrans. Après les PC, les smartphones et les TV, ce sera au tour des cadrans de montre d'accueillir le géant de la recherche. Un fabricant de montre italien vient de mettre au point I'm Watch, la première montre fonctionnant sous Android. Communicant avec les smartphones grâce au Bluetooth, elle permet d'émettre, de recevoir des appels ou de lire les SMS sans sortir son téléphone de sa poche. 

L'empire Google pourrait s'étendre jusqu'à vos poignets. Blue Sky, un fabricant de montres italien, vient de concevoir la première montre fonctionnant sous Android. Si la fonction première de l'objet est d'afficher l'heure, cette montre baptisée I'm Watch interagit avec votre smartphone grâce au Bluetooth. 

Avec une I'm Watch au poignet, il sera possible d'émettre un appel ou d'en recevoir un sans sortir son téléphone mobile. De même, l'écran de la montre (1,5 pouce pour une résolution de 240 x 240) permet d'afficher les notifications en provenance des réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Foursquare...), les cours de la bourse ou un carnet de rendez-vous. La montre dispose d'une prise casque et d'un haut-parleur pour écouter de la musique. Plusieurs applications, dont un service de musique en streaming appelé I'm Music, devraient également faire leur apparition. 



Du côté technique, cette montre embarque un espace de stockage de 4 Go et une mémoire vive de 64 Mo. Elle est compatible Bluetooth 2.1 + EDR et communique avec les smartphones Android, les Blackberry, l'iPhone 3GS/4 et les terminaux fonctionnant sous Windows Phone 7. 

Si les applications présentes s'avèrent pratiques, l'inconvénient majeur d'une telle montre reste l'autonomie. Sans Bluetooth activé, la montre dispose d'une autonomie de 48 heures. C'est assez court juste pour afficher l'heure. Quand on active le Bluetooth, la durée de vie de la batterie descend à 30 heures. Enfin, en communication, l'autonomie ne dépasse pas les 4 heures. 

I\'m Watch


Disponible en sept coloris allant du blanc au rouge en passant par le vert ou le jaune, la smartmontre I'm Watch est annoncée pour le 30 novembre. Il est possible de la pré-commander au tarif de 249 euros. Pour ceux qui souhaitent une version plus luxueuse, d'autres modèles en or ou en titane sont également de la partie mais le tarif grimpe à 12 000 euros. A quand la Rolex Blackberry ou la Festina iOS ?

Source : Blog Domadoo

dimanche 19 juin 2011

Internet Mobile : les français champions du surf mobile

Internet Mobile : les français champions du surf mobile



Smartphones
L'Hexagone serait en passe de devenir le hot spot du surf mobile. En effet les français sont de plus en plus nombreux à utiliser leurs smartphones pour surfer sur Internet. Selon une étude menée par le cabinet Ipsos sur 2000 participants, le taux de pénétration d'internet mobile en France atteint les 27% contre seulement 18% en Allemagne par exemple. 

Sur les 14 millions de détenteurs smartphones recensés en France, 12 millions surfent activement sur le web via leur mobile. Ces mobinautes se font de plus en plus nombreux enrichissant ainsi le marché déjà florissant du smartphone. 

Actuellement, c'est l'OS d'Apple, iOS, qui est en pôle position avec 35% de parts de marché, suivie d'Android avec 24% et de Blackberry avec 11% de parts. 

Chaque mobinaute télécharge en moyenne 28 applications sur son smartphone dont 5 sont payantes. 

59% des utilisateurs français se connectent tous les jours au web par leurs mobiles. Ce qui place la France devant L'Allemange (45%) et l'Angleterre (55%). Les usages des mobinautes sont variés, 50% s'y connectent pour regarder des vidéos et 42% pour effectuer des achats. 

Smartphone Internet mobile filles
Il suffit de regarder autour de nous pour vérifier cette tendance : combien de smartphones apercevons nous au quotidien ? Dans les transports en commun, dans les lieux publics ou parmis notre entourage, les smartphones sont omniprésents. L'arrivée de la 4G élargira-t-elle l'utilisation du smartphone?

Source : DegroupNews

jeudi 21 avril 2011

Apple et Samsung s'affrontent autour des tablettes et des smartphones



tablette tactile galaxy tab
Signe des vives tensions qui traversent le marché de l'électronique mobile, Apple vient d'engager une nouvelle action en justice contre Samsung. La firme à la pomme est pourtant déjà concernée par plusieurs procédures judiciaires, notamment contre Nokia, Amazon ou encore Microsoft. 


Le succès de l'OS mobile open source développé par Google, Android, qui ne cesse de conquérir de nouvelles parts de marché, rendrait-il Apple fébrile ? 

Face à une concurrence de plus en plus vive, l'entreprise californienne a décidé de se montrer intransigeante et attaque Samsung en justice. Apple reproche au constructeur coréen d'avoir copié l'iPhone et l'iPad, produits phares de la marque à la pomme, pour réaliser son smartphone Galaxy S et son ardoise tactile Galaxy Tab. 


iPad 2
Cette nouvelle procédure judiciaire s'ajoute à la longue liste des conflits dans lesquels Apple est déjà impliqué. En effet, la société de Steve Jobs semble avoir une grande propension à se faire des ennemis. Ainsi, l'entreprise est engagée dans un bras de fer avec Nokia, mais également avec Amazon, Microsoft,Motorola ou encore Kodak. 

Sur le marché des smartphones et des tablettes tactiles, Apple a clairement donné le ton grâce à l'iPhone et l'iPad. Ce dernier terminal, notamment, est longtemps resté sans réel concurrent mais les arrivées prochaines duPlaybook de RIM et du Xoom de Motorola pourraient changer la donne.


Débloquer son portable

mercredi 9 mars 2011

Test HTC Incredible S

Introduction


Incredible S, en voilà un nom qui fait rêver. Après avoir fait monter le « Desire » en 2010, HTC revient en 2011 en nous promettant l’incroyable, et après un Mobile World Congress un peu fade comparé à la concurrence. Pas de dual-core ici, ni de Super Amoled : comment donc l'Incredible S peut-il donc nous surprendre, et finalement, tient-il les promesses annoncée par son nom de code ? C’est ce que nous avons tenté de déterminer dans notre test du HTC Incredible S.

  

Contenu du coffret


Incredible, ce HTC ? Au niveau de son coffret, on parlera plutôt de classique et de sobre. Une petite boite noire tout ce qu’il y a de plus courant, un chargeur fonctionnant avec un câble USB amovible (toujours plus pratique que de cumuler les câbles qui s’emmêlent lorsqu’on les transporte). Niveau kit oreillettes, HTC nous a habitués à mieux, puisqu’on ne retrouve ici que des écouteurs plastiques à recouvrir de mousse ; pour le confort, on repassera ! En somme si le HTC Incredible est incroyable, ce n’est pas de ce côté qu’il faut chercher. Délicate attention de la part du constructeur cependant : une carte microSD de 8Go est offerte avec le smartphone.

 

Conception et finitions


Côté design, il faut bien avouer que HTC a revu sa copie. Alors que le constructeur nous a habitués, avec ses derniers modèles, à des designs très masculins, alliant métal et gomme, ici, la coque arrière est entièrement couverte d’un revêtement soft touch noir. Aux faces arrière lisses desquelles HTC est coutumier, succède un design profilé : un léger renfoncement offre une bonne prise en main. Visuellement, on aime ou on déteste, mais là, c’est une question de goûts. Une fois le cache-batterie ôté (mieux vaut avoir des ongles), ici encore l’heure est à la sobriété : plus de jaune fluo (cf. HTC HD7, par exemple), mais du noir translucide. A l’avant, la simplicité est de mise, et c’est tant mieux : les boutons sont tous virtuels, et ne sont pas visibles si l’écran est verrouillé, et même le logo HTC se fait on ne peut plus discret.

La discrétion est également de la partie lorsqu’il s’agit des boutons : la barre de réglage du son est extrêmement fine, sur la tranche gauche du terminal. Du même côté, on retrouve un port microSD. Pour un mobile de cette gamme, on aurait attendu un cache-poussière, malheureusement absent. Sur la tranche droit, rien à signaler ; c’est au dessus de l’écran que l’on découvre une prise jack 3,5 mm, ainsi que le bouton de mise en veille / sous tension, un peu trop fin pour être vraiment pratique. La carte microSD se loge quant à elle sous la coque arrière, mais ne nécessite pas d’ôter la batterie.

  


L’écran, quant à lui, fait bonne figure par rapport à un AMOLED, son super LCD offre un excellent rendu, avec une résolution WVGA de 480 x 800 pixels. Nous avons comparé l’écran de l’Incredible S à celui d’un Samsung Galaxy S et à celui d’un iPhone 4. A la vérité, le Galaxy S remporte la palme de la profondeur des noirs. Par contre, le best-seller de Samsung arrive bon dernier en matière de blancs, où le HTC le surpasse. Pourtant, l’Incredible S reste légèrement en deçà de l’iPhone 4 (quoique, selon les modèles, la balance des blancs varie légèrement), avec des blancs tirant légèrement vers le jaune. Dans l’ensemble, le Super LCD est plus que convaincant, avec de surcroît une excellente résolution. Au dessus de cet écran, se situe une caméra frontale de 1,3 mégapixels, tandis qu’à l’arrière se dévoile un capteur photo de 8 millions de pixels associé à un double flash LED. L’ensemble pèse 135,5 grammes, un peu plus qu’un Galaxy S, mais reste raisonnable.

A l’utilisation : interface Sense


Avec un processeur classique cadencé à 1 GHz est associé à la version 2.2 d’Android (Froyo, qui sera rapidement upgradé vers Gingerbread), il faut l’avouer : il n’y a rien à reprocher à l’Incredible S, si ce n’est qu’il apparaît dans le commerce à l’époque où la concurrence propose du dual-core. Mais qu’importe, l’Incredible S est véloce, qu’il s’agisse de la navigation dans les menus, dans les applications, ou dans le navigateur Internet. Si le terminal se distingue des autres, c’est finalement grâce à Froyo, et surtout à la surcouche HTC Sense.

Inchangée depuis les précédentes versions, la dernière version de Sense intègre tous les petits détails qui font le succès de HTC. On retrouve sept bureaux d’accueil, sur lesquels se répartissent les différents widgets de l’interface : l’heure/ météo, les contacts favoris, les données de géolocalisation, le Friend Stream, ou encore les SMS. Une petite nouveauté se remarque ici, puisque les SMS sont regroupés sous forme de carrousel à faire tourner pour visionner les différents messages (les derniers SMS reçus). Le Friend Stream peut être synchronisé avec divers réseaux sociaux, qu’il s’agisse de Facebook ou de Twitter. Et pour naviguer entre ces différents bureaux, vous avez le choix entre un appui sur le bouton home, ou un dézoom avec les doigts : on obtient alors, sur un même écran, des miniatures de chaque bureau, sur lesquelles il suffit de cliquer pour atteindre la page de son choix. Sinon, vous pouvez toujours faire défiler les différentes pages de gauche à droite.

  


Dans le menu, c’est différent : il n’existe aucun système de pages qui permette de classer plus facilement les applications téléchargées (pas de gestion des favoris). Car Android oblige, on en téléchargera un bon nombre, d’autant plus que le WiFi fonctionne parfaitement, et que l’on dispose d’une mémoire interne de 1,1 Go. Sense compense autrement : il est possible, dans les réglages du mobile (icône situé en bas à droite de l’écran d’accueil), de créer des dossiers, dans lesquels on peut donc ranger des applications recouvrant une même thématique, mais pas dans le menu général. D’autres dossiers sont également prédéfinis : l’Annuaire téléphonique Facebook, les fichiers reçus par Bluetooth, ou encore les Favoris. Car Sense, c’est aussi un peu de déco : il est possible de choisir différents thèmes, qui font varier l’apparence des widgets principaux, mais aussi d’intégrer des fonds d’écran fixes ou animés, et de changer les skins. Ainsi, l’utilisateur peut définir l’apparence de la barre située en bas de l’écran et qui permet d’accéder au menu, au répertoire et aux paramètres. Une petite nouveauté sympathique : lors du passage en mode paysage, les boutons de navigation (home, paramètres, retour et recherche) pivotent, afin d’être encore mieux visibles pour l’utilisateur. On remarquera que contrairement à de nombreux androphones, le bouton recherche est bien présent sur l’Incredible S.

  


En recherche ou lors de la rédaction de messages / e-mails, on apprécie le clavier de l’Incredible S. Ce dernier propose en effet une saisie intuitive bienvenue, dont les moins habiles saisiront facilement le fonctionnement, puisqu’à la première utilisation du smartphone, HTC propose un tutoriel consacré à l’usage du clavier.

  


Parmi les fonctionnalités novatrices intégrées dans la dernière version de Sense, on trouve un eReader, soit l’application « Lecteur ». Bien vu de la part de HTC, qui offre un catalogue de huit livres… dans la langue de Shakespeare. En attendant de télécharger ses propres contenus, l’utilisateur pourra s’offrir la redécouverte de quelques classiques, tels qu’Alice au Pays des Merveilles ou Vingt mille lieues sous les mers. En lecture, pas d’effets de style, mais un défilement latéral des pages, la possibilité de choisir la taille de la police affichée, ou encore de prendre des notes dans le texte. Il est en effet possible, en appuyant longuement sur un mot, de le mettre en surbrillance, de créer une nouvelle note, ou bien d’effectuer une recherche rapide (dans Google, Wikipedia, YouTube, Google Traduction ou Google Dictionnaire, les icônes de ces services s’affichant alors en bas de page). Même si cet eReader ne sera pas l’application la plus utilisée du mobile, elle s’avère suffisamment fonctionnelle pour être lancée avec plaisir.

  


Quel que soit le type de données que l’on affiche, notons qu’il est très facile de les partager de diverses manières, que ce soit par mail ou DLNA.

Côté navigation, HTC a choisi d’intégrer deux solutions : soit la solution de HTC avec ROUTE 66, soit Google Maps. Le premier intègre de multiples points d’intérêt (shopping, restaurants, hébergement…), et donne le choix entre un itinéraire piéton ou voiture, le tout sur une cartographie avec effet 3D. N’oublions pas Google Maps et Google Navigation, intégrés d’office, et qui restent des valeurs sûres.

  


Un dernier point concernant le HTC Hub : cette application nécessitant la création d’un compte Sense permet d’accéder à de nouveaux Footprints, à des recommandations d’applis, et de synchroniser ses préférences sur le service en ligne Sense.

Lors de notre test, nous avons choisi de laisser le WiFi connecté en permanence : bonne nouvelle, nous n’avons pas pour autant vidé la batterie en quelques heures, malgré une utilisation plutôt intense (navigation web, multimédia…). En utilisation classique (quelques appels et messages, un peu de web et quelques photos), comptez sur deux jours d’autonomie sans problème.

Multimédia, photo et vidéo


Parlons d’abord rapidement du navigateur, sur lequel il n’y a de fait rien à redire, d’autant plus qu’il supporte le flash (qui ralentit à peine la navigation). D’un double clic dans une page web, le texte est automatiquement redimensionné à la taille de l’écran, caractéristiques bien pratique pour les mordus d’info. Toujours dans les textes, d’un appui long sur un mot, on le sélectionne ; on peut ensuite agrandir la sélection, à partir de laquelle il est possible d’effectuer une copie, mais aussi une recherche rapide, ou encore d’effectuer un partage par e-mail, Bluetooth, SMS ou réseaux sociaux, selon le même principe que l’eReader. En navigation, la fluidité est de rigueur, tout comme le multitouch, avec l’inévitable pinch-to-zoom dont on ne saurait plus se passer.

  


Avec un capteur photo de 8 millions de pixels, le caractère “incroyable” de l’Incredible S, on s’y attend du moins, a de fortes chances de se trouver du côté de la photo et de la vidéo. Commençons d’abord par la vidéo, l’un des points forts du mobile. Dans YouTube, on ne rencontrera en effet pas le moindre problème : la lecture des vidéos est rapide et optimisée pour le très bel écran de l’Incredible S. Les vidéos s’affichent en plein écran dès que l’on passe en mode portrait, avec un son satisfaisant. Bref, rien à reprocher de ce côté. Par contre, le son obtenu reste médiocre, que l’on visionne des vidéos ou écoute de la musique. 

Le lecteur vidéo, lui, se situe dans l’application “Vidéo”. On y retrouve le catalogue de vidéos capturées avec le smartphone, mais aussi celles que l’on a enregistrées dans la mémoire de l’Incredible S. HTC annonce le support des formats 3gp, 3g2, MP4, WMV, AVI et Xvid. Nous avons un peu naïvement tenté de lire des DivX sur le smartphone : peine perdue. Le lecteur reste excellent, facile à utiliser, avec un très bon rendu d’image, mais la non-prise en charge des DivX reste un manque regrettable, tant ce format reste répandu. Soit, nous nous en passerons.

La capture vidéo avec l’Incredible S, quant à elle, s’effectue en HD 720p et dans le format 3gp. Jusqu’ici, aucun problème. La tâche est simplifiée à l’utilisateur puisqu’au lieu de choisir entre appareil photo et caméra dans l’application photo, il peut se rendre directement dans l’application “Caméscope”. La haute définition ne fait certes pas défaut, mais on en profitera surtout en extérieur, lorsque la luminosité est bonne. Le point faible de l’enregistreur vidéo : son zoom. Pour reserrer le cadre du film, il suffit de faire glisser le curseur le long d’une barre située en haut de l’écran. Pourtant, même si l’on zoome aussi doucement que possible, à l’image, on obtient un effet de saccades particulièrement visible. On préfèrera donc choisir d’avance le type de plan que l’on cherche à obtenir, plutôt que de changer d’avis en cours de capture vidéo.

  


Passons au frère siamois du capteur vidéo, le capteur photo. Celui-ci affiche des caractéristiques techniques alléchantes : une résolution de 8 mégapixels, un autofocus, et un double flash LED. Si jusqu’ici, l’Incredible S a su convaincre, son appareil photo reste en dessous du niveau attendu. Quelles que soient les conditions de prise de vue, le rendu des couleurs est tout à fait correct. En extérieur, l’effet global est satisfaisant, malgré un peu de grain observe sur les plages de couleur uniformes. Mais en intérieur, c’est une autre histoire. Le flash, effectivement très puissant, devra la plupart du temps être désactivé, sans quoi la surexposition guettera l’utilisateur. Mais surtout, le traitement apporté aux photos déçoit. Le lissage est tel que l’on obtient un résultat granuleux clairement inférieur aux clichés capturés avec d’autres smartphones se contentant d’une résolution de 5 mégapixels. Plus positif, Sense apporte son lot d’effets sympathiques à appliquer sur les photos : distorsion, vignette, profondeur de champ, vintage, sépia et quelques autres, pour treize filtres artistiques au total. Comme les boutons de navigation du mobile (à l’extérieur de l’écran), les différents boutons de réglage de l’appareil photo pivotent selon que l’on utilise le mode paysage ou portrait ; par contre, les boutons généraux ne pivotent pas en même temps, ce qui n’est pas très logique. Il est bien sûr possible de déterminer manuellement la zone dans laquelle s’effectue la mise au point, ainsi que de géolocaliser les photos. 

Conclusion


Avec son Incredible S, HTC nous laisse quelque peu perplexes. Processeur 1 GHz, Android Froyo, autant de valeurs sûres qui, associées au savoir faire et à la fiabilité HTC, produisent un résultat plus que convaincant. L’Incredible S est en effet un excellent smartphone, doté d’un très bel écran parfaitement adapté à la navigation web et au visionnage de vidéos. Les applications tournent rapidement et, au cours de notre test, nous n’avons eu affaire à aucun bug. Mais tout de même, Incredible S, ce n’est pas rien : si HTC a choisi un tel nom, c’était pour nous promettre du jamais vu. Or les faiblesses du capteur photo/vidéo déçoivent trop pour que l’on puisse aller jusqu’à parler d’un smartphone "incroyable". En somme, l’Incredible S est parfaitement adapté pour des usages funs (réseaux sociaux, partage de données, divertissement) et professionnels, sans briller par ses fonctions photo et vidéo, ce qui n’est pas, après tout, la spécialité initiale de HTC. Après tout, pour 549€ hors pack opérateur, c’est déjà beaucoup. Incroyable ? A vous de juger.